$440.73
Ghau, amulette pendentif bouddhiste tibetain,
bouddha protecteur en fonction de son signe zodiacal, au choix coq, mouton ou singe, buffle ou chien sur cette page
Dragon, serpent ou rat disponible ici via ce lien
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Il est de culture traditionnelle de donner un bouddha protecteur en fonction de son signe astrologique chinois.
Véritable Tangka Regong traditionnel
Le tangka est peint au temple de Longwu, appelé également Wutun. Lamaserie tibétaine située dans la préfecture tibétaine de Rebkong , province de l'Amdo ,appelé Huangnan dans la province du Qinghai en Chine et se trouve à 186 km de Xining.
Centre réputé de peinture de thangka tibétaines. Les arts Regong ont été inscrits en 2009 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Les couleurs de ce tangka sont composées d'or pur et de minéraux broyés.
Le boitier refermant le tangka est composé d'argent 925 et de bronze
Le verso représente le mantra de la compassion "om mani padme hum" tournant grâce à un système de roulement à bille élaborée en Allemagne.
Dimension du pendentif
57mm de haut sur 38mm de large poids de 33 grammes
Livré avec un cordon artisanal tressé tibétain d'environ 34cm de long
Les vitres protectrices sont réalisées en leuco saphir comme les montres haut de gamme.
Livré dans un boitier haut de gamme comme le montre la video egalement disponible sur notre chaine youtube via ce lien
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1) BOUDDHA ACALA (SIGNE DU COQ)
Acala, chef des Vidyaraja, les 5 rois de la connaissance et des sciences magiques bouddhistes.
Acala, Acalanātha, Achala, Fudō-Myōō en Japonais, Búdòng míngwáng en chinois (不动明王) , tibétain Miyowa.
Acala l'immuable ou « Acalanātha » le maître immuable, est une déité bouddhique du mikkyo, terme japonais signifiant« enseignement ésotérique », désigne le bouddhisme tantrique japonais. Il est pratiqué dans l'école Shingon et dans certaines branches de l'école Tendaï.
Egalement vénéré dans le tantrisme tibétain, mongol et chinois, feu le courant "Tangmi" pour ce dernier, supplanté par le lamaïsme dès la dynastie mongole des Yuans.
il est l'un des cinq Vidyaraja, rois du savoir et de la connaissance, seigneures des sciences magiques, dieux courroucés incarnés par des bouddhas et des bodhisattvas
Protecteurs du Dharma, combattant les démons, et effrayant les êtres souffrants et têtus, ayant des croyances fausses ou nihiliste.
Protecteurs des 5 Dhyani bouddha, ou bouddha de sagesse, appelés également Bouddha de méditation.
Acala, le chef des Vidyaraja ,est associé au feu et à la colère. Surtout représenté au Japon,
Acala, de son nom mystique Jôjû Kongô, "le diamant éternel et immuable", est le destructeur des passions. Dans l'ésotérisme, il est considéré comme un corps de métamorphose (Nirmânakâya) de Vairocana dont il personnifie la fermeté d'esprit et la volonté de détruire le mal.
Il a pour symbole un glaive tenu verticalement et autour duquel s'entoure un dragon entouré de flammes. Son halo de flammes censé consumer les passions. Il est décrit dans nombre de soutra notamment dans le Mahâvairochana- soutra.
Il assumerait, "à l'encontre des obstacles, l'énergie de l'adepte lui même", montrant ainsi la puissance de compassion de Vairocana. Son glaive lui sert à combattre les "trois poisons": avarice, colère et ignorance. De la main gauche il tient une corde (pâsha) pour attraper et lier les forces mauvaises et les empêcher de nuire. Acala ayant fait le voeu de prolonger de six mois la vie de ses fidèles et de leur donner une inébranlable résolution de vaincre les forces du mal, il est parfois, à ce titre, invoqué comme "prolongateur de la vie".
Au Tibet, Acala est appelé Achala- Vajrapani et est un Dharmapala (gardiens des enseignements). Il est représenté avec 4 têtes, quatre bras et et quatre jambes, piétinant les démons. Il tient le glaive, la corde, un vajra et une calotte crânienne.
Son visage exprime une colère extrême, sourcils froncés, œil gauche plissé ou regardant de travers, dents inférieures mordant la lèvre supérieure. Il a le physique d'un enfant corpulent (à ventre rond).
Ses canines sont saillantes, la droite pointant vers le haut, symbolisant le ciel et l'esprit, la gauche vers le bas, la terre et la matière.
Une aura de feu l'entoure complètement (les divinités pacifiques ont une aura semblable à une mer au repos). Il est assis sur un grand rocher symbolisant sa fermeté et sa détermination inébranlable. Il représente l’immuabilité.
Acala est dit être une divinité puissante qui protège les fidèles en brûlant tous les obstacles ( antaraya ) ( 障難 , Shonan ) et (souillures Klesa ) ( 雜染 , zōzen ) , en les aidant ainsi à l' illumination.
À l'origine la divinité Mahayana Acalanātha, dont le nom signifie «protecteur inamovible», Acala a été incorporée au vajrayana en tant que serviteur du Bouddha. Dans le Tangmi (Vajrayana chinois de l'ère Tang), son nom a été traduit par Budong "immobile" ( chin: 不 動 ; Búdòng ).
Puis, la divinité a été importée au Japon comme 不 動 (Fudō ) par Kukai (31 juillet 774 - 22 avril 835) érudit et fonctionnaire à la cour impériale Japonaise (tout début de l'époque de Heian) , saint fondateur de l'école bouddhiste ésotérique Shingon, lors de son voyage en Chine en 804, dans le but de s'initier la forme tantrique du Bouddhisme. Il y rencontra l'éminent érudit bouddhiste Pranja originaire de la région du Gandhara, berceau du Mahayana ou grand véhicule, région située dans le nord-ouest de l'actuel Pakistan. Kukai étudia en Chine en tant que membre de la mission kentoshi.
Des érudits tels que Miyeko Murase affirment que les origines de cette divinité bouddhiste résiderait dans la divinité hindouïste Shiva, auquel il emprunte de nombreux traits,en particulier ses attributs de destruction et de réincarnation.
La divinité a été populaire au cours du Moyen Âge et dans les temps modernes au Népal, au Tibet et au Japon où l'on trouve le plus souvent des représentations sculpturales et picturales de lui. Une grande partie de l'iconographie vient du Japon.
Dans le bouddhisme et l'art tibétains, le Bouddha Akshobya, dont le nom signifie également "l'immuable", préside le clan des divinités auquel appartient Ācala. D'autres sources se réfèrent à l'Acala et à Caṇḍaroṣaṇa comme une "émanation" d'Akshobhya, suggérant une assimilation plus poussée.
Acala évolue en une divinité invoquée dans les rituels bouddhistes pour "effrayer les dieux, les titans, les hommes et détruire la force des démons", et il tue tous les fantômes et les mauvais esprits.
Dans certains textes bouddhistes tels que le Sādhanamālā , les dieux hindous vishnu , Shiva , Brahma et Kandarpa, sont dits "maléfiques" car ils provoquent une renaissance sans fin , et ces dieux sont terrifiés par Acala parce qu'il porte une corde pour les attacher.
Dans les traditions bouddhistes népalaises et tibétaines,Visvajri devient la compagne d'Acala.
Dans les temples bouddhistes Shingon dédiés à Ācala, les prêtres exécutent le Fudō-hō ( 不 動 法 ) , ou service rituel pour obtenir le pouvoir de purification de la divinité au profit des fidèles. Ce rite implique systématiquement l'utilisation du rituel Homa (護 摩 , goma ) comme outil de purification. Rituel dans lequel toute offrande religieuse est transformée en feu.
Dans la mystique Shugendo, courant bouddhiste ésotérique japonais, Les laïcs ou moines en tenue yamabushi suivant une formation rigoureuse en plein air dans les montagnes prient souvent de petites statues Acala ou des talismans portables qui lui servent de honzon.
Ācala est également en tête de la liste des 13 bouddhas ( 十三 仏 , jūsan butsu ) ). Ainsi, les adeptes du Shingon en période de deuil assignent Acala aux sept premiers jours de service mortuaire.
La première semaine est une observation importante, mais peut-être pas autant que l'observation de "sept fois sept jours" (soit 49 jours) signifiant la fin de "l'état intermédiaire" ( bardo ).
Au Japon, Acala est devenu un foyer de culte à part entière, et a été installé comme honzon (本尊) ou divinité principale dans les temples et sanctuaires extérieurs. Un exemple célèbre est le Narita Fudō-dō, un temple de sous-secte Shingon à Narita San .
Le mantra récité en l'honneur de Fudō Myō-ō est en sanskrit
"Namaḥ samantavajrāṇāṃ, caṇḍamahāroṣaṇa sphoṭaya hūṃ traka hāṃ māṃ".
En japonais " Nōmaku samanda bazaradan sendamakaroshada sohataya hun tarata kan man "
2)BOUDDHA VAIROCANA (MOUTON OU SINGE)
le Bouddha Vairocana, le Bouddha suprême,est le protecteur des gens nés sous le signe de la chevre et du singe.
"Grand soleil", "Grande lumière" ou le "Resplendissant" c' est le bouddha central des écoles tantriques (tibétaines ou Shingon), ainsi que des écoles mahayana chinoises et japonaises Tiantai-Tendaï et Huayan-Kegon. Il est un des bouddhas majeurs dans l'est de l'Asie. Il fait partie des cinq bouddhas de sagesse (les dhyani bouddhas) tenant la place centrale sur les points cardinaux. Dans la conception des cinq Tathagatas (bouddhas) du Mahayana et du Vajrayana, Vairocana est au centre et est considéré comme un Bouddha Primordial ou Adhi bouddha. Le terme Tathata en chinois zhenru, en japonais shinnyo désigne le principe suprême, les 4 autres Bouddhas de méditation étant ses émanations (Akshobhya à l’est, Amoghasiddhi au nord, Amitabha à l’ouest, Ratnasambhava au sud)
Sa couleur étant le blanc, sa monture un lion ou un dragon, son élément est le métal, souvent représenté faisant le dharmachakra mudra de ses mains, représentant la mise en route de la roue du dharma, ses bodhisattvas sont Samantabhadra et Manjushri
Vairocana est également considéré comme l'incarnation du concept bouddhiste de Śūnyatā, principe selon lequel «toutes choses sont vides d'existence intrinsèque et de nature ( svabhava )», mais peut aussi se référer aux enseignements de la nature de Bouddha et à la conscience primordiale ou vide, comme dans le Dzogchen , Shentong ou Chan/ Zen .
Vairocana est souvent présenté comme la forme suprême (dharmakāya) dans les soutras mahāyāna, particulièrement le Avataṃsaka sūtra et le Sūtra du Lotus.
Le rôle de Vairocana s'explique par la théorie des trois corps (sanskrit : trikāya, chinois : Sānshēn), développée par les premières écoles mahayānā. Selon cette théorie, on identifie trois aspects ou corps du bouddha :
• Le "corps de transformation" (Nirmāṇakāya), corps historique du bouddha
• Le "corps de réjouissance" (Sambhogakāya), le bouddha en tant que déité, tel qu'il apparaît par exemple dans les méditations
• Le "corps de bouddha" (Dharmakāya), le bouddha en tant que réalité suprême, vérité ou vacuité
Le Bouddha Vairocana est introduit pour la première fois dans le Brahmajala Sutra :
« Maintenant, moi, Bouddha Vairocana, je suis assis sur un piédestal de lotus; Sur mille fleurs qui m'entourent se trouvent mille bouddhas Sakyamuni. Chaque fleur supporte cent millions de mondes; dans chaque monde apparaît un Bouddha Sakyamuni. Tous sont assis sous un arbre Bodhi, tous atteignent simultanément la bouddhéité. Tous ces innombrables bouddhas ont le Vairocana comme corps originel. »
Dans le bouddhisme sino-japonais, Vairocana a été progressivement remplacé en tant qu'objet de vénération par Amitābha , en grande partie en raison de la popularité croissante du bouddhisme de la Terre Pure , mais l'héritage de Vairocana subsiste au temple Tōdai-ji avec sa statue de bronze massive. Courant Shingon important courant bouddhiste vajrayana japonais.
La connotation de « lumière » ou « soleil » du nom Vairocana permet d'envisager une origine proto-iranienne. On a d'ailleurs aussi proposé une influence persane pour Amitabha, un autre bouddha dont le nom évoque la lumière. Certains aspects de la divinité principale du Shintoïsme, Amaterasu, ont pu lui être attribués dans le bouddhisme populaire japonais.
3) BODHISATTVA AKASHAGARBHA SIGNE DU BUFFLE
Akashagarbha est le protecteur des gens nés sous le signe du buffle et du tigre.
Il est l'un des huits grands boddhisattva du vajrayana. et l’un des treize bouddhas de l’école tantrique japonaise Shingon. Son nom est formé de ākāśa, « espace illimité », et de garbha, « matrice ». invoqué pour développer la sagesse.
Son culte s’est maintenu principalement au Japon.
Ākāśagarbha représente l’essence de l’éther et appartient sur les mandalas à la famille du ratna (joyau). Selon le Soutra d’Akashagarbha , on le prie vers l’est en attendant l’aube (aruņa) qui est sa manifestation. On dit aussi que la lune, le soleil et les étoiles sont ses manifestations. Compte tenu qu’une partie de son nom peut avoir le sens de « ciel », certains ont proposé de voir une divinité céleste ou stellaire à l’origine du bodhisattva.
Ce bodhisattva est associé à un rituel d'amélioration de la mémoire décrit dans le Soutra du bodhisattva Ākāśagarbha qui fut introduit au Japon durant la période Nara (645-794). De nos jours encore, nombreux sont ceux qui récitent son mantra dans l’espoir de revitaliser une mémoire défaillante. Sur l’île de Honshu, les enfants avaient l’habitude de rendre hommage à Kokuzo le jour de leurs treize ans pour solliciter l’amélioration de leurs capacités intellectuelles. On prie aussi Ākāśagarbha pour obtenir l’habileté manuelle ; il est considéré comme le patron des artisans.
En dehors de ses aspects utilitaires, le mantra de Kokûzô a aussi un effet spirituel. Il est récité pour développer la sagesse. Kukai, fondateur du bouddhisme Shingon, fit plusieurs fois son ascèse particulière, "le Goumanji" rituel de 100 jours consistant à répéter le mantra un million de fois dans l'isolement. À l'issue du 10e, il est dit que l'étoile de l'aube, que symbolise le bodhisattva, descendit se fondre en lui, lui apportant l'illumination.
Dernier sur la liste des Treize bouddhas du courant Shingon, Ākāśagarbha clôt aussi le cycle des rituels funéraires en présidant la dernière cérémonie commémorative 32 ans après le décès.
Ākāśagarbha a également une certaine importance dans le bouddhisme Nichiren. Le Seicho-ji (Kiyosumi-dera), temple où étudia le fondateur du courant, fut construit autour d’une statue de ce bodhisattva. Selon le Gosho, recueil de ses écrits, Nichiren vit un jour Kokûzô apparaître devant lui puis se changer en un vieux moine qui lui remit une perle de sagesse.
4) BOUDDHA AMITABHA (SIGNE DU CHIEN)
Amitābha est considéré comme le bouddha créateur de la Terre pure occidentale de la Béatitude (Sukhāvatī) décrite dans le Sūtra des contemplations de Vie-Infinie; les deux grands bodhisattvas Avalokiteśvara et Mahasthamaprapta sont ses deux assistants.
ils l'aident à y accueillir tous ceux de toutes les directions qui ont rempli les conditions d'y parvenir. C'est la raison pour laquelle ils sont appelés « les trois Saints de l'Ouest ».
Dans les monastères de la Terre pure ou sur les effigies, ils sont présentés ensemble avec Amitābha au milieu, Avalokiteśvara à sa droite (c'est-à-dire à notre gauche) et Mahāsthāmaprāpta à sa gauche (c'est-à-dire à notre droite). Dans le bouddhisme populaire et la religion chinoise, Amitābha (Amituofo) et Avalokiteśvara (Guanyin) ont souvent la même fonction : ils ont tous deux promis de ne pas entrer au nirvana tant que tous les êtres n’y seraient pas. Y avoir foi, le vouloir et réciter constamment leur nom sont les trois conditions nécessaires pour entrer dans ce domaine du bonheur infini.
Le Bouddha Amitābha, également connu sous le nom d' Amida ou Amitāyus , est un bouddha céleste selon les écritures du bouddhisme Mahayana .
Amitābha est le principal bouddha du bouddhisme de la Terre Pure , une branche du bouddhisme est-asiatique . Dans le bouddhisme Vajrayana , Amitābha est connu pour son attribut de longévité, magnétisant les attributs occidentaux de, discernement , perception pure et purification des agrégats avec une conscience profonde de la vacuité de tous les phénomènes.
Selon ces écritures, Amitābha possède un mérite infini résultant de bonnes actions au cours d' innombrables vies passées en tant que bodhisattva.nommé Dharmakāra. Amitābha signifie "Lumière Infinie", et Amitāyus signifie "Vie Infinie", donc Amitābha est également appelé "Le Bouddha de la Lumière et de la Vie incommensurables".
Selon le plus grand Sūtra de la vie incommensurable , Amitābha était, dans les temps très anciens et peut-être dans un autre univers de notre multivers, un moine nommé Dharmakāra. Dans certaines versions du sūtra , Dharmakāra est décrit comme un ancien roi qui, après avoir été en contact avec les enseignements bouddhistes par l'intermédiaire du bouddha Lokeśvararāja , a renoncé à son trône. Il résolut alors de devenir un Bouddha et de créer un buddhakṣetra (littéralement "champ de bouddha", souvent appelée terre pure ou terre de Bouddha, un royaume existant dans l'univers primordial en dehors de la réalité ordinaire, produit par le mérite d'un bouddha) possédé de nombreuses perfections. Ces résolutions ont été exprimées dans ses quarante-huit vœux, qui définissait le type de terre pure.
Dharmakāra aspirait à créer, les conditions dans lesquelles les êtres pourraient naître dans ce monde, et quel genre d'êtres ils seraient lorsqu'ils y renaîtraient .
Dans les versions du sutra largement connues en Chine, au Vietnam, en Corée et au Japon, le dix-huitième vœu de Dharmakāra était que tout être dans un univers désirant renaître dans la terre pure et invoquant son nom avec sincérité, même dix fois aura une renaissance garantie. Son dix-neuvième vœu promet que lui, avec ses bodhisattvas et d'autres bouddhistes bienheureux, comparaîtra devant ceux qui, au moment de la mort, l'invoqueront. Cette ouverture et cette acceptation de toutes sortes de personnes ont fait de la croyance en des terres pures l'une des influences majeures du bouddhisme mahāyāna. Le bouddhisme de la Terre Pure semble être devenu populaire pour la première fois au Gandhara , d'où il s'est répandu en Asie centrale et en Chine .
Le sutra continue en expliquant qu'Amitābha, après avoir accumulé un grand mérite au cours d'innombrables vies, a finalement atteint la bouddhéité et a créé une terre pure appelée Sukhāvatī . Sukhāvatī est situé à l'extrême ouest, au-delà des limites de notre propre monde. Par le pouvoir de ses vœux, Amitābha a permis à tous ceux qui l'invoquent de renaître sur cette terre, d'y être instruits par lui dans le dharma et de devenir finalement des bodhisattvas et des bouddhas à leur tour (le but ultime du bouddhisme Mahāyāna ). De là, ces mêmes bodhisattvas et bouddhas retournent dans notre monde pour aider les êtres sensibles, mles guidant vers la bouddhéité
Amitābha est le bouddha de l'amour global. Il vit à l’ouest (représenté comme un Bouddha en méditation, il fait parti des 5 dhyanis bouddhas) et travaille pour l'illumination de tous les êtres (représenté comme un Bouddha de bénédiction). Sa technique d'illumination la plus importante est la visualisation du monde environnant comme un paradis. Ceux voyant le monde comme un paradis éveillent leur énergie d'illumination. Le monde peut être vu comme un paradis par une pensée positive correspondante (pensée d'illumination) ou en envoyant de la lumière à tous les êtres (souhaiter que tous les êtres soient heureux). Après la doctrine Amitābha, on peut venir au paradis (dans la Terre Pure d'Amitābha), s'ils visualisent à leur mort Amitābha dans le ciel (soleil) au-dessus de leur tête (horizon occidental), penser son nom comme un mantra et quitter le corps comme une âme à travers le chakra de la couronne (ce que les tibétains dénomment le transfert de conscience ou « Powa »
Amitābha est également connu au Tibet , en Mongolie et dans d'autres régions où le bouddhisme tibétain est pratiqué. Dans le Yogatantra suprême du bouddhisme tibétain, Amitābha est considéré comme l'un des cinq bouddhas Dhyāni (avec Akṣobhya , Amoghasiddhi , Ratnasambhava et Vairocana ), qui est associé à la direction occidentale et au skandha de sa ofjñā , l'agrégat de distinction (reconnaissance) et la conscience profonde des individualités. Son épouse est Pāṇḍaravāsinī. Ses deux principaux disciples (le même nombre que Gautama Bouddha ) sont les bodhisattvas Vajrapani et Avalokiteśvara , le premier à sa gauche et le second à sa droite. Dans le bouddhisme tibétain , il existe un certain nombre de prières célèbres pour renaître à Sukhāvatī ( Dewachen ). L'une d'elles a été écrite par Djé Tsongkhapa à la demande de Manjushri
Les Panchen Lamas et Shamarpas sont considérés comme des émanations d'Amitābha.
Dans le bouddhisme Shingon ,le vajrayana japonais, héritier du bouddhisme ésotérique chinois le tangmi, Amitābha est considéré comme l'un des treize bouddhas auxquels les pratiquants peuvent rendre hommage. Shingon, comme le bouddhisme tibétain, utilise également des mantras de dévotion spéciaux pour Amitābha, bien que les mantras utilisés diffèrent. Amitābha est également l'un des bouddhas présentés dans le mandala du royaume de l' utérus utilisé dans les pratiques de Shingon , et se trouve à l'ouest, où la Terre Pure d'Amitābha est censée habiter.
Amitābha est le centre d'un certain nombre de mantras dans les pratiques du vajrayana . La forme sanskrite du mantra d'Amitābha est oṃ amitābha hrīḥ ), qui se prononce dans sa version tibétaine comme Om ami dewa hri
Son mantra dans le bouddhisme Shingon est On amirita teizei kara un
qui représente la forme indienne sous-jacente oṃ amṛta-teje hara hūṃ .
En plus d'utiliser les mantras énumérés ci-dessus, de nombreuses écoles bouddhistes invoquent le nom d'Amitābha dans une pratique connue sous le nom de nianfo en chinois et nembutsu en japonais.
MANTRA DE LA COMPASSION OM MANI PADME HUM
Selon le bouddhisme tibétain, le fait de réciter le mantra de Chenrezig Om Mani Padme Hum, à voix haute ou intérieurement, est une invocation à l’attention bienveillante et puissante de Chenrezig, l’expression de la compassion du Bouddha. Le fait de voir le mantra écrit peut avoir le même effet, c’est pour cela qu’on le retrouve à des endroits bien visibles, voir même gravé dans la pierre. Il peut également être invoqué à l’aide de moulins à prières sur lesquels le mantra est inscrit, parfois des milliers de fois. Il existe différents formats de moulins à prières : il y a ceux que l’on peut transporter avec soi et faire tourner d’une seule main, et il y en a d’autres qui sont si grands et si lourds qu’il faut plusieurs personnes pour les faire tourner. Selon les moines bouddhistes tibétains, le mantra Om Mani Padme Hum (Hung) réunit à lui seul l’ensemble des enseignements du Bouddha. Nous allons maintenant voir pas à pas le pouvoir de ce mantra de façon plus « technique ».
Chaque syllabe permet de fermer une porte de la réincarnation :
OM : Ferme la porte du monde des Devas (dieux). MA : Ferme la porte du monde des asuras (demi-dieux). NI : Ferme la porte du monde des humains. PAD : Ferme la porte du monde des animaux. ME : Ferme la porte du monde des pretas (« esprits avides »). HUNG : Ferme la porte de l’enfer.
Chaque syllabe purifie un voile :
OM : purifie le voile du corps. MA : purifie le voile de la parole. NI : purifie le voile de l’esprit. PAD : purifie le voile des émotions contradictoires. ME : purifie le voile de l’existence substantielle. HUNG : purifie le voile qui recouvre la connaissance.
Chaque syllabe est un mantra en elle-même :
OM : pour le corps des Bouddhas. MA : pour la parole des Bouddhas. NI : pour l’esprit des Bouddhas. PAD : pour les vertus des Bouddhas. ME : pour les accomplissements des Bouddhas. HUNG : pour la grâce du corps, de la parole, de l’esprit, de la vertu et de tous les accomplissements des Bouddhas.
Chaque syllabe correspond à l’un des six paradigmes ou perfectionnements transcendantaux :
OM : la générosité. MA : l’éthique. NI : la tolérance. PAD : la persévérance. ME : la concentration. HUNG : le discernement.
Chaque syllabe est également reliée à un Bouddha :
OM : Ratnasambhava. MA : Amaoghasiddi. NI : Vajradhara PAD : Vairocana. ME : Amitabha. HUNG : Akshobya.
Chaque syllabe du mantra nous purifie d’un défaut :
OM : l’orgueil. MA : l’envie / le désir de se divertir. NI : le désir passionnel. PAD : la bêtise / les préjugés. ME : la pauvreté / la possessivité. HUNG : l’agressivité / la haine.
Enfin, chaque syllabe correspond à l’une des six sagesses :
OM : la sagesse de la stabilité. MA : la sagesse toute accomplissante NI : la sagesse émanent de soi-même PAD : la sagesse toute embrassante (dharma) ME : la sagesse discriminante HUNG : la sagesse semblable à un miroir.
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